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Immobilier : ce qui va changer en 2019

Taxe sur l’assurance emprunteur, revalorisation des APL, nouveau dispositif d’investissement locatif sont les principales évolutions l’an prochain.

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Publié le 30 décembre 2018 à 17h10

Temps de Lecture 2 min.

Une habitation à loyer modéré (HLM) à Calais, en septembre 2017. Les aides personnalisées au logement seront revalorisées de 0,3% au 1er janvier 2019.

Dans le secteur de l’immobilier, les changements prévus en 2019 sont mineurs. Sauf pour ceux qui sont concernés. Avec des gagnants et des perdants.

  • Les contrats d’assurance emprunteur taxés

Une nouvelle taxe pour démarrer l’année : les contrats d’assurance emprunteur souscrits à partir du 1er janvier 2019 écoperont d’une taxe de 9 % sur toutes les garanties. Un choc pour les courtiers en assurances, qui anticipent déjà une hausse des cotisations de 6 % pour les emprunteurs.

  • Les APL (légèrement) revalorisées

Les ménages défavorisés ont droit à un bien maigre coup de pouce pour leur pouvoir d’achat. Les aides personnelles au logement (APL) seront revalorisées au 1er janvier 2019 de 0,3 %. Une paille qui arrive quelques mois avant une réforme plus profonde des APL, au printemps, dont le but est d’attribuer l’aide en fonction des revenus de l’année en cours, réactualisés tous les trois mois, et non plus des deux années précédentes.

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  • Un nouveau dispositif d’investissement locatif

Appelez-le « Denormandie ancien ». Ce nouveau dispositif d’investissement locatif dans l’ancien sera accessible dès le 1er janvier 2019 dans les villes moyennes du plan Action Cœur de Ville, soit 222 communes un peu partout en France. Les investisseurs profiteront d’une déduction d’impôt pouvant aller de 12 % à 21 % s’ils acquièrent un bien dans l’une de ces villes, réalisent des travaux à hauteur de 25 % du montant total de l’opération, et mettent le logement en location pendant six à douze ans. Un plafond de loyer sera instauré et les locataires ne devront pas dépasser un certain niveau de ressources.

  • L’adoucissement du régime des plus-values immobilières pour les non-résidents

C’est l’un des derniers amendements du projet de loi de finances. Les contribuables qui mettent en vente leur résidence principale en raison d’un départ hors de France profiteront d’une exonération sur la plus-value réalisée « à condition que cette dernière intervienne dans un délai normal, au plus tard à la fin de l’année qui suit le départ à l’étranger, et que l’immeuble soit inoccupé pendant ce délai », précisent les textes. Seules les transactions réalisées dans l’année 2019 sont concernées par cette mesure. Encore faut-il qu’elle soit retenue en l’état dans le projet de loi de finances de 2019.

  • Le CITE et l’éco-PTZ prolongés

Après mûres réflexions des pouvoirs publics, le crédit d’impôt transition énergétique ne sera pas transformé en prime versée au moment des travaux. Le dispositif va se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2019 et permettra ainsi de déduire de son impôt sur le revenu une partie des dépenses engagées pour rénover une résidence principale de plus de deux ans.

L’éco-PTZ (prêt à taux zéro) aussi voit sa durée de vie augmenter, et ce jusqu’en 2021. Il sera d’ailleurs élargi dès le 1er mars 2019 avec une durée d’emprunt maximale portée à quinze ans et la possibilité de n’avoir qu’un seul projet de travaux pour y recourir.

  • La location saisonnière encore plus contrôlée

L’étau se resserre autour adeptes des plates-formes de location saisonnière comme Abritel ou Airbnb. Dès le 1er janvier 2019, ces sites auront l’obligation de transmettre l’ensemble des informations sur les revenus dégagés par les loueurs à l’administration fiscale. Certains instaureront également un décompte des nuitées afin de bloquer les propriétaires qui mettraient en location leur résidence principale plus de trois mois dans l’année.

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